vendredi 13 décembre 2013

Le Gazteluzahar (472 m)

Cette sortie en boucle, au départ de Larceveau, a été effectuée sous un ciel tout bleu, avec un soleil resplendissant. Elle a tout d'abord mené les randonneurs jusqu'au sommet du Gazteluzahar, puis au col d'Iparlatze en suivant une longue et belle crête, ensuite vers le village d'Ostabat, pour enfin terminer le parcours en suivant le chemin de Saint Jacques.

Du sommet du Gazteluzahar, même si l'altitude est vraiment modeste, on jouit d'une belle vue sur la montagne basque, mais aussi sur des sommets plus lointains : le pic d'Anie, le pic du Midi d'Ossau et même le pic du Midi de Bigorre. C'est un magnifique spectacle que de voir la chaîne émerger des brumes de la vallée, dans le soleil d'un matin d'hiver.

Le Gazteluzahar (vieux château en euskara) est une ancienne enceinte protohistorique. C'était jadis un ensemble de remparts et de fortifications de terre avec des palissades de bois qui servait de lieu de refuge et de défense pour les populations locales lors d'invasions. Un gaztelu n'était pas habité de façon permanente, seulement quand il fallait se protéger des envahisseurs.






Harriak Iguzkitan - Le Centre d'interprétation des stèles discoïdales et de l'art funéraire basque


"En Pays Basque, la sépulture n'est pas la dernière demeure, elle est le prolongement de la maison des vivants".

En octobre 2007, la commune de Larceveau a inauguré le 1er centre d'interprétation du Pays Basque consacré aux stèles discoïdales et à l'art funéraire basque.
L'association "Lauburu", du nom en euskara de la croix basque (quatre têtes), a assuré le volet scientifique de l'opération. Elle s'est employée, durant 30 ans et même plus, à sauver ces "monuments" de l'oubli, de la dégradation ou du vol.

Cette exposition en plein air n'est pas la reconstitution d'un cimetière ancien. Elle présente une collection de stèles très nombreuses, mettant ainsi le public en contact avec cet art populaire.
Le lieu est ouvert toute l'année en visite libre et les visiteurs disposent d'explications - panneaux et vidéos - en 4 langues : français, basque, espagnol et anglais, leur permettant de comprendre la signification de ces monuments.