samedi 6 juillet 2013

Le Défi Sport

Ils sont venus nombreux d'Ustaritz relever le Défi Sport pour Villefranque.

Une randonnée sur le Milafrangan gaindi qui fut, sous un beau soleil fort agréable .

Une traversée : du col d'Urkiaga à Orreaga-Roncevaux

Depuis longtemps, l'idée lui trottait dans la tête ... Pas facile à organiser, une traversée !
Il fallait tout d'abord trouver des véhicules avec des chauffeurs volontaires pour transporter les randonneurs au point A et les récupérer 6 ou 7 h plus tard au point B. Un grand merci à Michelle, Marie-Andrée et Janine qui se sont dévouées pour le plus grand plaisir de tous.
Et puis la marche, ... tous les randonneurs étaient prévenus qu'elle serait plus longue et plus difficile que les randonnées habituelles du jeudi. Et, une fois parti, impossible de reculer !





Elle fut relativement longue, cette traversée (7 h de marche environ sur une distance de pratiquement 20 km) et assez difficile (pas loin de 1000 m de dénivelée). Mais les 10 randonneurs n'ont pas rechigné ; ils ont serré les dents ; ils ont voulu prouver ... et se prouver que ... A l'arrivée  à Auritz-Burguete (à 2 km de Roncevaux), il leur restait encore des forces : il fallait voir avec quel enthousiasme ils ont pris d'assaut le premier bar venu, dégustant avec un plaisir non dissimulé cañas et claras bienfaitrices.

Durant le parcours, on a pu apprécier les superbes hêtraies traversées et admirer les magnifiques pâturages de Sorogain. Par contre, on n'a hélas  rien vu des crêtes et des sommets environnants (Adi, Iturrunburu, Txasperro, Mendiaundi, Mendixuri, ...), car toute la journée le brouillard s'est solidement accoché à une altitude d'environ 1000 m, une position qu'il n'a jamais voulu quitter.
Ce brouillard plus dense encore dans la deuxième partie du parcours a contraint le groupe, par manque total de visibilité, à effectuer un détour qui a légèrement augmenté la distance parcourue. Une décision sage et raisonnable en de telles circonstances.
C'est promis, on reviendra par beau temps  "caresser et savourer" ces crêtes et sommets invisibles ce jour, mais on les abordera de manière différente.

mardi 2 juillet 2013

Le Mendaur (1 131 m) - La montagne des vents -

A l'est de la Bidassoa, le Mendaur est l'un des plus beaux belvédères du Pays Basque, dont le sommet est couronné par le sanctuaire de la Trinidad.

De ce sommet, on jouit d'un immense panorama à 360° sur la mer, le Jaizkibel, les Peñas de Aia, la Rhune, l'Alkurruntz, l'Autza et la Sierra de Aralar. On y domine aussi, d'environ 1000 m, la vallée d'Ezcurra où s'échelonnent toute une suite de villages bien conservés qui offrent des maisons agréables aux balcons fleuris.
Le village d'Iturren, directement au pied du Mendaur, près de notre point de départ, a bien gardé ses anciennes traditions. Il est célèbre pour ses joalduns, personnages chargés de chasser les mauvais esprits de la montagne, avec des martinets et de grosses cloches qu'ils portent sur le dos, au creux des reins, et qu'ils font sonner au rythme d'une marche saccadée.

A mi-parcours, le site du lac artificiel (720 m), entouré d'une belle forêt de hêtres, incite au repos.
Au col de Buztitz (932 m), un grand menhir a été récemment relevé ; il porte les initiales de victimes politiques.

A l'arrivée, un vieil escalier de 60 marches taillées dans la roche permet d'atteindre le sommet.





Le sanctuaire de la Sainte Trinité

C'est un véritable havre de paix, après la rude montée qui permet d'y parvenir. On peut y entrer : une inscription apprend qu'il fut édifié en 1692 et restauré en 1963.

Tous les ans, les habitants du village y montent en procession  pour une cérémonie et des festivités réputées, à l'occasion des fêtes de la Trinité.

Croyance : comme le veut la tradition, on peut en faire trois fois le tour, pour conserver la santé.
Histoire et légende : cette belle chaîne fut, en d'autres temps, le théâtre des premières répressions contre la sorcellerie en Navarre. On raconte qu'ici des centaines d'habitants de la région furent cruellement condamnés par "l'experte capricieuse" Graciana de Iraizoz qui, rien qu'en examinant l'oeil gauche des suspects, était capable de les condamner pour sorcellerie aux tortures les plus impitoyables.