vendredi 1 novembre 2013

Le pic de Béhorléguy (1265 m)

Que le pic de Béhorléguy a fière allure, vu depuis le bassin de Saint Jean Pied de Port ! Sa silhouette pointue lui donne des airs de pic orgueilleux qui semble difficile à gravir ; il prend des allures de petit Cervin.
Mais il est moins impressionnant vu du sud ; là, il a plutôt la forme d'un long croissant que les spécialistes appellent "chapeau de gendarme".

En cette dernière journée du mois d'octobre, les conditions étaient idéales pour partir à l'assaut de ce sommet mythique : fraîcheur, soleil, ciel bleu sans nuages et luminosité exceptionnelle. Et les 24 randonneurs du jour se sont élancés en suivant un itinéraire varié : tout d'abord une forêt de hêtres, ensuite un antique sentier de transhumance qui escalade en lacets le flanc rocheux du Behorlegi, puis une pente herbeuse très raide entre deux barres de calcaire et enfin la longue crête sommitale conduisant à une pointe rocheuse qui est le point culminant ( 1265 m).
La vue du sommet est des plus belles avec au sud le pic des Escaliers, au nord le massif boisé des Arbailles, à l'est dans le lointain le pic d'Anie et, au pied, les vastes pâturages du plateau d'Ahusqui.






Une curiosité :
Non loin du col d'Aphanice, près duquel on a pique-niqué, s'ouvre un gouffre. Connu seulement depuis 1971 à la suite de l'effondrement d'une doline, il offre la particularité de posséder un puits vertical de 328 m d'un seul tenant ; c'est l'une des cheminées verticales souterraines les plus profondes du monde.

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